La Vie de Polichinelle

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Ballet en 2 actes et 6 tableaux

Première : le 22 juin 1934 à l’Opéra

Musique : Nicolas Nabokov

Argument (ou livret) : Claude Séran

Décors : Georges Mouveau

Costumes : Pedro Pruna

Direction musicale : Joseph-Eugène Szyfer

Principaux interprètes : Marie-Louise Didion (la belle Acrobate), Paulette Dynalix et Henriette Grelli (deux Acrobates), Louis Lebercher (le Marquis), Serge Lifar (Polichinelle), Lopez (une Vénitienne), Serge Peretti (Arlequin), Jacqueline Simoni (Madame Polichinelle), Thuillant (la Femme du barbier)

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[...] « Madame Claude Séran nous apprend que le sieur Polichinelle est né à Venise et qu’on lui enseigna de bonne heure l’art de la danse, mais que ces leçons furent loin d’aller toutes seules. Il fallut à plusieurs reprises employer la force pour maîtriser le jeune homme qui était paresseux comme une couleuvre et avait des yeux bienveillants uniquement pour une jolie jeune fille qui devint plus tard l’épouse. Mais, une fois marié, Polichinelle qui s’ennuyait avec sa femme, introduit dans la bergerie une fort jolie acrobate de cirque ; et il va jusqu’au crime en essayant de faire disparaître sa femme dans un puits. La justice se mêle de l’affaire, recherche le criminel et s’empare de lui. Polichinelle est exécuté, mais il ressuscite, parce qu’en fait il est immortel. » [...]

Jean Delyon in Le Monde illustré, 30 juin 1934, p. 538

 

«La Vie de Polichinelle (1934) et Icare (1935) marquent, à mon sens, le début de la seconde période de mon activité de choréauteur. Une conception neuve de la danse académique et de ses possibilités illimitées m’a permis depuis, tout en restant toujours sur un terrain « classique », d’éviter les répétitions, d’avoir recours aux « bases » aux – traditions – tout en les enrichissant des recherches, des découvertes et des exigences de l’actualité, d’établir ce qu’on appelle à présent le style « néo-classique ». »

Serge Lifar, Le livre de la danse, Les Editions du Journal Musical Français, Paris, 1954