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Ballet en 1 acte
Première : 28 décembre 1938 à l’Opéra de Paris
Musique : Maurice Ravel
Décors et costumes : Maurice Brianchon
Direction musicale : Philippe Gaubert
Principaux interprètes : Max Bozzoni, Yvette Chauviré, Lycette Darsonval, Marie-Louise Didion, Duprez, Paulette Dynalix, Paul Goubé, Henriette Grellier, Marianne Ivanoff, Geneviève Kergrist, Lucien Legrand, Serge Lifar, Roger Ritz.
Ce ballet fut présenté dans le cadre de la commémoration du 1er anniversaire de la mort de Maurice Ravel.
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« Ce petit acte chorégraphique n’est autre que la partie orchestrale des Valses nobles et sentimentales écrites spécialement par Ravel aux environ de 1912 pour les auditions de sa chère société musicale et qui furent dansées par les ballets Trouhanowa.
Ce groupe de valses où se retrouve portée par les ailes du vertige à trois temps l’inspiration jaillissante de sonorités neuves et hardies du compositeur a inspiré à Serge Lifar un badinage romantique qui semble s’éloigner de l’argument écrit par Ravel lui-même. Nous y retrouvons cependant l’intrigue classique de l’amoureux éconduit, que la muse console de l’inconstance des femmes.
La chorégraphie comprend une suite d’entrées en forme de quadrille, de variations, de pas de deux où la danse d’école se mélange agréablement à la valse classique, animés par le talent de Mlles Chauviré, Darsonval, Kergrist, M. Paul Goubé et Serge Lifar lui-même.
Le décor de Brianchon qui nous amène dans un parc suranné a été évocateur à souhait.
Au pupitre, Philippe Gaubert a montré son érudition. »
Le Jour, A l’Opéra – Adelaïde de Maurice Ravel par Pierre Berlioz, p. 6
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« A l’occasion du festival Ravel, M. Serge Lifar a créé un charmant petit ballet dans le goût d’un "divertissement" Adelaïde, sur les Valses nobles et sentimentales. Une courte intrigue suffit comme prétexte à cette très agréable succession de variations soutenues par le rythme appuyé des huit valses. Mlles Kergrist et Chauviré ont eu un succès mérité et la dernière variation du ballet, celle du Poète et de la Muse exécutée par M. Serge Lifar et Mlle Darsonval, est si pleine d’émotion poétique que le public se désole d’être aussitôt après arraché au tendre monde d’illusion qu’elle évoque. »
Ce soir, La danse par Boulos, 10 janvier 1939, p. 6