Jeunesse

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Ballet en 2 tableaux

Première : le 27 avril 1933 à l’Opéra de Paris

Musique : Pierre-Octave Ferroud

Scénario : André Cœuroy et Serge Lifar

Décors et costumes : Jean Godebsky

Direction musicale : Joseph-Eugène Szyfer

Principaux interprètes : Marie-Louise Didion (l’Ingénue), Serge Lifar (le Baigneur), Suzanne Lorcia (l’Etrangère), Serge Peretti (le Yachtman)

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[...] « Une toile, vite levée, représente la plage. Lorsqu’elle a disparu, nous sommes sur une sorte de terrasse couverte, toute de marbre blanc, devant la mer. Deux canapés-balançoires la meublent, mais le pourtour est fait de marches sur lesquelles on peut s’asseoir. De jeunes baigneurs, de sveltes baigneuses brunies par le soleil, y viennent courir, sauter, danser. Puis c’est un groupe de matelots, ce sont des bouquetières, le tour bientôt des dames en toilette qui viennent voir et qu’entraîne le mouvement général. Deux groupes cependant se forment. L’un des baigneurs guette une noble dame, qui majestueusement s’avance et à laquelle il fait la cour, tandis qu’une baigneuse brunie se dépite et réclame, et qu’un autre baigneur s’empresse. Toutes deux, les jeunes femmes, portent un loup. C’est l’instant des pas et des élans chorégraphiques les plus élégants, les plus méritoires. Disons tout de suite qu’ils sont, en effet, de la danse, à ce moment, de la vraie danse. » [...]

La semaine musicale, Henri de Curzon in Le Ménestrel, 5 mai 1933, p. 183

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« Jeunesse m’a donné beaucoup de mal en raison des irrégularités rythmiques de la partition. Le sujet de ce ballet-divertissement fut remanié à deux reprises. D’abord, il y était question d’un kleptomane qui s’introduisait dans une grande maison de modes ; ensuite, on décida que l’action se déroulerait sur une plage de la Riviera. A première vue, les fox-trot, le jazz, l’esprit music-hall de ce ballet pouvaient sembler modernes ; en fait, ils n’apportaient rien de nouveau à la danse, dont le meilleur moment était une variation de la danseuse, toute en syncopes. »

Serge Lifar, Le livre de la danse, Les Editions du Journal Musical Français, Paris, 1954 (p. 158)